HUILE ESSENTIELLE D’ENCENS

CARTE D’IDENTITÉ

Nom botanique : Boswellia carterii

Famille : Burseraceae

Sexe : masculin

Origine : région du Dhofar, dans l’actuel Sultanat d’Oman.

Provenance : quelques régions d’Afrique de l’Est, du Soudan à l’Ethiopie, du Yémen à la Somalie.

Taille : 2 à 8 mètres

Partie distillée et utilisée : gomme et résine

Couleur et aspect de l’huile essentielle : jaune pâle à jaune ambré, liquide et limpide

Type d’extraction : distillation des gemmes à la vapeur d’eau

Chémotype : Alpha-pinène – Limonène – Alpha-thujène – Béta-caryophylène…

ON M’AIME POUR…

Mes tonalités fraîches, résineuses et balsamiques pepsées de notes citronnées et d’une envolée minérale légèrement épicée. Mes fragrances suaves et tenaces laissent longuement sur leur sillage une trace exquise et sucrée, et toujours spirituelle.

ET MOI J’AIME

Je me sens à ma place dans les régions sèches, à plus de 1000 mètres d’altitude et sur les sols calcaires. Pour les experts, je donne le meilleur de moi-même sur les terres sacrées d’Ethiopie.

SIGNES PARTICULIERS ?

Arbre à feuilles caduques, je suis pourvu de plusieurs troncs. Mes feuilles forment des touffes au bout des branches. Mes petites fleurs blanches tirant vers le jaune apparaissent en racèmes à la naissance des feuilles.

SÉQUENCE CULTURE

Le mot Encens viendrait du latin « incendere » (brûler) ou « incensus » (éveil d’une passion, d’une émotion, d’un sentiment).

On dit qu’il fut offert aux hommes par les Dieux, et ces derniers le lui rendent bien. En effet, depuis toujours l’encens est associé au mystique et favorise le recueillement. On le brûle pour qu’il dialogue avec le sacré, pour que monte vers les cieux l’espoir des Hommes.

Sa senteur persistante et troublante en fait une « madeleine de Proust » qui connecte aux émotions et élève les âmes, évoquant le tourbillonnant encensoir autant que les bâtonnets bouddhistes, le papier d’Arménie et le sillage qui accompagnent les pèlerins vers La Mecque. Il paraît même que ses volutes ont le pouvoir de modifier la vibration et la fréquence de notre corps…

BON À SAVOIR

Ce que l’on nomme « Encens véritable » correspond aux résines des arbres de la famille (Boswellia). Leur collecte exige d’inciser l’arbre afin que s’écoule la gomme-résine qui ensuite, durcit à l’air libre une semaine durant avant qu’on puisse recueillir ce que l’on nomme « larmes d’Encens », alors triées, débarrassées d’éventuelles impuretés et distillées pendant une dizaine d’heures.