HUILE ESSENTIELLE DE BAIE ROSE
CARTE D’IDENTITÉ
Nom botanique : Schinus terebinthifolius
Famille : Anacardiaceae
Sexe : féminin
Origine : Amérique du sud
Provenance : Madagascar
Taille : 7 à 10 mètres
Partie distillée et utilisée : baies
Type d’extraction : distillation à la vapeur d’eau
Couleur et aspect de l’huile essentielle : jaune pâle à vert, liquide et limpide
Chémotype : Delta-3-carène, Alpha-phellandrène, Alpha-pinène…
ON M’AIME POUR…
Ma note épicée, poivrée, anisée, légèrement terpénique, à la fois fruitée et résineuse.
ET MOI J’AIME
Les pays chauds, les contrées tropicales, les zones humides et les terres agricoles. Mon must ? Un ensoleillement partiel traversé de séquences ombragées.
SIGNES PARTICULIERS ?
Je suis issu d’un arbre à port très étalé et à feuillage persistant, produisant des petites baies rouges dites globuleuses, cueillies à maturité puis séchées. Petit secret de la famille Sommerard ? Pour obtenir le « totum » composé des molécules légères et lourdes de mon huile essentielle, mieux vaut piler mes baies avant de les distiller !
SÉQUENCE CULTURE :
Il semble que je sois originaire du Pérou puisque l’on me nomme également arbre du Pérou ou peruvian pepper. Autre nom latin ? Mulli m’a été attribué par les incas, qui me vénéraient en tant que panacée aux nombreuses vertus. Plus tard, cette appellation devint « molle » sous l’influence des conquistadors. Aujourd’hui, c’est dans les fourrés de la partie littorale de l’île de la Réunion que l’on me trouve le plus fréquemment, d’où un troisième prénom : le Poivre Rose de Bourbon !
BON À SAVOIR :
Issu de la famille des Anacardiaceae comme le manguier ou le pistachier, cette plante est souvent assimilée au poivrier en raison du parfum de ses baies roses, légèrement poivrées, facettées de nuances délicatement épicées, résineuses et gourmandes.
LE MOT DE JEAN-CHARLES SOMMERARD
« Pour l’avoir distillée en famille à Madagascar, j’avoue avoir un faible pour sa personnalité multiple qui en fait une riche terre de jeux pour mes parfums, en particulier WOOD YOU qu’elle enrobe de « croquant » et de subtile élégance poivrée. Et comme je tiens à assurer un processus écologique de bout en bout, tout en restituant pleinement son parfum initial, j’ai jeté mon dévolu sur l’extraction au CO2 supercritique. »